Lorsque l'on arrive au bout de la route on tombe sur une gigantesque porte a double battant contenant un poterne ouverte par ces temps de paix. Deux gardes sont de faction devant celle-ci. Une fois la poterne passée, nous entrons dans le corps de garde à proprement parlé.
Il s'agit d'une petite cour entourée sur les côtés et le dessus des différentes pièces compposant le corps de garde. Une sorte de guerite de quelques pieds carré se trouve a notre gauche et elle comprend un guichet et une table avec ses chaises ainsi qu'un âtre de dimension modeste, c'est là que l'on se présente en arrivant pour la première fois.
Sur notre droite se situe la salle d'arme de la première garde, c'est une pièce emplie de rateliers et de manequins d'armure et dans laquelle sont stockées toutes les armes de ce premier cordon défensif, cela va de la dague à l'épée à deux main et de la besantine à l'armure de plate complète...
Derrière la gueritte se trouve le bureau du lieutenant de la première garde, local assez spacieux il n'en est pas moins austère et simple. Un âtre de même dimension que celui de la gueritte l'orne ainsi que quelques étagères et un bureau flanqué de ses trois chaises. Ce bureau est le poste de commandement de la première garde.
Au dessus de la petite cour se trouve juste sous les remparts, la salle de repos de la première garde, composée d'une vingtaine de matelas de paille et d'un âtre plus grand que ceux du bas, cette pièce en temps de conflits pourrait acceuillir une quarantaine de miliciens, principalement des archers et des arbaletriers tandis que les balistriers seraient logés dans la seconde salle de repos, pièce plus petite jouxtant la première.
Sous la cour, se trouve la prison de transition, cette prison abrite les petits brigands le temps qu'ils soient transférés à la salle de l'inquisition. Elle ne contient pas plus de huit cellules et sa garde est assurée par deux geoliers.
Juste derrière les immenses porte on peut distinguer dans le plafond un grille épaisse pouvant obstruer le passage en cas de nécessité. Et dans le fond de la cour on peut distinguer le pont-levis donnant sur le second poste de garde.